Batelier, voiturier par eau

Publié le par MClaude

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Batelier, voiturier par eau

A partir de 1598, le négoce fluvial sur la Loire et ses affluents s’amplifie. Durant les XVII, XVIII et début XIXè siècles, les négociants du Val de Loire assurent un véritable fret.

Lorsque les négociants d’Angers redistribuent les marchandises, ils s’adressent à des marchands voituriers par eau.

Bateliers, voituriers par eau et mariniers, un même métier

Les clercs de notaire et les personnels administratifs du XVIIè utilisent communément le terme de batelier et de voiturier par eau. Si le terme de batelier revêt une connotation sociologique, celui de voiturier par eau, à rapprocher de voiturier par terre, désigne plus le professionnel du transport.

Marinier

Un nouveau terme fait son apparition, celui de marinier, il supplante définitivement celui de voiturier par eau au début  du XIXè siècle,  tandis que celui de batelier perdure jusqu’à la veille des années 1830/1840. Néanmoins au XVIIè siècle il désigne tout d’abord un métier au contact avec l’Océan. Il gagne progressivement le Val de Loire dès la seconde moitié du XVIIIè siècle, coexistant avec celui de voiturier par eau.

Bateliers et compagnons forment une société fluviale chargée du fret sur la Loire et ses affluents. Devenir Batelier ou Marinier suppose être propriétaire d’un bateau.

Les marchands voituriers par eau d’Anjou transportent les matériaux tels que ardoises, tuffeaux, briques et un fret alimentaire assez important : vins, sels, sucres, pommes, noix...

Quelques termes de Patois angevin :

Batiau, Batiâ pour bateau

Barque, sorte de grand bateau de Loire avec un seul mât portant deux voiles

Chalandoux : nom donné à un marinier d’eau douce

Gabare : bateau servant au transport des marchandises

Gourneux : barreur, celui qui tient la barre du gouvernail

Source :WIKI-ANJOU

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